Et si on prenait un café ?

Et voilà. Après le 13 novembre 2015, on aura eu le 22 mars 2016. Les terroristes ont une fois de plus frappé au cœur de l'Europe. Ca me chagrine d'autant plus que demain c'est mon anniversaire, et après-demain celui de mon fils adoré. Même si nous ne sommes pas touché directement, ça gâche un peu la fête quand même, ça reste dans un coin de notre tête.

Le café, c'est convivial !

Le café est un métier convivial. Honnêtement, je n'y avais même pas pensé lorsqu'avec mon associé nous avons décidé de racheter Buroespresso. On pensait plutôt à une aventure commerciale sympa avec des produits sympas. Je me suis vite rendu compte que le café est un moment pour tous de détente. Particulièrement en entreprise. On se retrouve autour de notre tasse d'espresso, notre cappuccino ou latte macchiato, et on discute. On se dispute parfois. Mais on communique. Cela crée le lien.

Une pensée pour nos amis Belges

Aujourd'hui, je ne peux m'empêcher de penser que si les êtres humains prenaient plus souvent le temps de se retrouver autour d'un café, pour discuter, échanger, apprendre les uns des autres, et bien que nous n'en serions peut-être pas là. C'est un peu utopique, mais j'ai envie d'y croire.

Peut-être que si ces barbares, avant de finir radicalisés et lobotomisés par les haineux qui prônent la mise à mort à tout va, avaient pris plus souvent le temps de boire un café et de s'ouvrir un peu plus au monde qui les entoure, et bien ils auraient pris conscience de la beauté de notre bonne vieille Terre, de la bonté des gens, et particulièrement aujourd'hui de nos amis Belges.

Avec des "si", on met Paris en bouteille. C'est vrai. Mais j'ai quand même bien envie de tenter. Alors, qui est dispo pour un café ?

Amicalement,

Benjamin

8 ans après, toujours la même vérité ...

Huit ans plus tard, fraichement quadragénaire (aïe ça pique !), il y a eu entre temps d'autres horreurs. Dont la guerre en Ukraine, en Palestine, ... cela ne s'arrête pas. Pendant ce temps là, l'urgence climatique. Le monde ne semble pas tourner rond.

J'ai depuis embrassé la profession de torréfacteur artisan. Oui, nous faisons notre propre café, de spécialité évidemment ! Il reste cependant une constante : qu'est-ce qu'on est bien quand on partage un café (de spécialité !) avec un proche, un ami, un client. Les horreurs passent, la convivialité reste !

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