Publié : 22/11/2017 Contrat distributeur automatique : à partir de combien de cafés ? Catégories : Actualités sur le café, les machines expressos, le chocolat, ... Chez Buroespresso, nous ne proposons pas de prestation de distribution automatique. Nous nous concentrons sur les plus petites structures, et donc les plus petits appareils (machine à café grain, petits distributeurs de café avec monnayeur, …). Ce n’est pas le même segment de marché, qui demande une expertise particulière, ainsi qu’une structure d’entreprise particulière. Mais vous, en tant qu’entreprise, à quel moment est-ce intéressant de bénéficier d’un tel service ? Comment fonctionne la distribution automatique ? Le principe de la distribution automatique, c’est la mise en dépôt ou la location d’un distributeur « Free Standing » chez un client par une entreprise que nous appelons « gestionnaire ». Le gestionnaire se rémunère ensuite avec l’argent que vous glissez dans le distributeur pour régler votre boisson chaude. La société de distribution automatique peut aussi mettre à disposition un « snack », c’est-à-dire un distributeur de confiseries et de boissons froides (bouteilles et canettes). D’un point de vue structurel, le gestionnaire approvisionne lui-même la machine du client en consommable (café en grain ou soluble, lait en poudre, cacao, thé soluble au citron, ...), et profite de cette visite d’approvisionnement pour faire le nettoyage de la machine et récupérer le contenu de la caisse. En cas de panne, un technicien se déplace pour réparer, changer des pièces d’usures ou cassées, … A partir de combien de cafés par jour puis-je intéressé un gestionnaire de distribution automatique ? Tout dépend du gestionnaire ! Certains vont mettre une machine à café en dépôt pour à peine 20 tasses par jour. On peut se poser la question de savoir si cela est économiquement viable quand on sait qu’un café en distributeur se vend aux environs de 0.30 € par tasse, soit un chiffre d’affaires journalier de 6 € … et que le matériel coûte en moyenne 3 000 € à l’achat. Même si vous êtes sur la tournée de l’approvisionneur, le coût du matériel correspond à 500 jours (ouvrés, donc plus de deux ans) de chiffre d’affaires. Et il faut donc retirer tous les coûts (matières premières, maintenance, approvisionnement, nettoyage, …) …. Même en prenant une marge nette de 50%, ce qui est très confortable, cela signifierait qu’il faut 5 ans pour rentabiliser le matériel. Et on ne parle même pas de gagner de l’argent. Mais un gestionnaire n’est logiquement pas philantrope, donc on peut se poser la question suivante : mais qui paie ? La réponse est simple : vous. Soit sur la qualité des produits (pour récupérer de la marge), soit sur la qualité de service (l’approvisionneur passe quand il veut, passe moins de temps à nettoyer la machine, le technicien vient réparer une semaine après la panne, …), soit sur la vétusté de la machine (une machine déjà amortie, de plus de cinq ans, tombant fréquemment en panne). La réalité, c’est qu’un site de distribution automatique rentable avec des bons produits et une bonne qualité de service, c’est au minimum 200 gobelets par jour. Existe-t-il des solutions ressemblant à la distribution automatique, pour les plus petites consommations ? Oui tout à fait ! Buroespresso propose des solutions avec des machines à café professionnelles multi-boissons, sur lesquelles il est possible d’équiper toute une suite de monétique : monnayeur acceptateur, système de badge pour recharger des crédits, etc. A la différence que vous serez propriétaire (ou tout du moins locataire, via une formule de leasing) de la machine, et en charge de remplir vous-même. L’avantage ? Au global, cela vous coutera moins cher, surtout une fois la machine amortie. N’hésitez pas à nous solliciter !